Echanges de Données Informatisés EDI

Définition

L’EDI c’est un concept d’échange informatisé de données structurées d'application à application, supportés par des ordinateurs, basé des messages normalisés et préétablis via un mode de communication électronique.

Historique

• Dès 1960: messages EDI échangés, mais volumes confidentiels et sectorisation forte.

• Jusqu’en 1987: Développement de ces échanges via trois normes:

  • ANSI X12 (1978), par l’«American National Standard Institute»(ANSI):

  • TDCC/EDIA, par le Transportation Data Coordinating Comittee :

  • Guidelines for Trade Data Interexchange (1981), par la «UNited Nations Economic Comission for Europe, Working Party 4 »

• 1987: Création par l’ONU du Echanges de Données Informatisé pour l’Administration le Commerce et le Transport (EDIFACT)

• 1988: Création d’une norme ISO (Organisation Internationale de Normalisation): ISO 9735

• 1988: Premier envoi officiel d’un message EDIFACT (facture)

• 1988-1996: Période de fort développement, des groupes de travail internationaux oeuvrent au développement (ex 1988-1994: programme TEDIS (Trade Electronic Data Interchange Systems))

• 1996: Généralisation et maturité de l’EDIFACT, plus de 200 types de messages

• Fin des années 90: convergence générale des systèmes vers EDIFACT

Applications

L’Echange de Données Informatisé est donc défini au travers de la norme EDI (ISO9735 – Echanges de Données Informatisés pour l’administration, le commerce et le transport (EDIFACT)) de 1988.

Avec l’EDI, les systèmes d’information des entreprises utilisatrices se transmettent une information structurée.

Au travers de l’EDI les parties impliquées échangent des données informatisées sur la base d’un accord normalisé, clair et prédéfini au sein d’une même activité commerciale.

Les champs d’application de l’EDI entre entreprises sont généralement l’échange d’informations industrielles, commerciales et financières.

On peut citer comme exemples les plus courants : la facture, les commandes, les déclaration d’expédition.

L’EDI minimise les transactions sur support papier et l’intervention humaine sur des tâches à faible valeur ajoutée (ressaisie de données, envoi de documents par courrier ou fax, impressions) et les risques d’erreurs liés à la saisie manuelle de données.

C’est indiscutablement un facteur de :

• Réduction des coûts administratifs

• Réduction des délais

• Amélioration de la productivité

• Adéquation des stocks

• Amélioration des processus commerciaux

On peut citer les messages suivants :

• Déclaration de nouveau Point Opérationnel (PARTIN)

• Catalogue de produits et prix (PRICAT)

• Commandes (ORDERS)

• Avis d’expédition (DESADV)

• Instruction de dédouanement (INSDES)

• Situation de dédouanement (OSTRPT)

• Instruction de Transport Multiple (IFCSUM)

• Situation de Transport (IFTSTA)

• Confirmation de Réception (RECADV)

• Facture (INVOIC)

• Récapitulatif de livraison (CO ACSU REN)

• Récapitulatif de factures (CO ACSU RFS)

• Communication de Paiement (REMADV)

Mettre en oeuvre l’EDI conventionnel au sein d’une entreprise suppose un investissement de 7000€ a 10000€.

Les solutions WebEDI réduisent, depuis peu, ce coût et permettent ainsi à de plus petites entreprises l’accès aux échanges de messages EDI via la technologie Web.

Pour en savoir plus :

Organisme Français: https://www.tracabilite.org